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Normal vs optimal : Ce que vos biomarqueurs révèlent vraiment

Nos corps envoient constamment des signaux à travers de changements subtils, comme la fatigue, des troubles du sommeil, des variations de la peau ou le manque d’énergie. Ces indices significatifs révèlent ce qui se passe sous la surface. L’un des moyens les plus puissants de comprendre ces signaux est l’analyse sanguine.

Chez Coral, nous allons bien au-delà du simple test des hormones sexuelles. Mesurer les niveaux d’œstrogène, de progestérone et de testostérone permet d’établir une base, mais ces valeurs à elles seules ne racontent pas toute l’histoire. D’autres systèmes du corps, comme la thyroïde, le foie et les glandes surrénales, jouent un rôle essentiel dans la façon dont vous vous sentez. Lorsqu’ils sont déséquilibrés, ils peuvent provoquer des symptômes qui imitent la périménopause ou la ménopause : bouffées de chaleur, troubles du sommeil, changements d’humeur, etc. C’est pourquoi nous analysons un panel complet afin de comprendre le fonctionnement de vos organes et repérer où se situent les déséquilibres les mieux enfouis.

Réguler uniquement les hormones sexuelles, même à l’aide d’une thérapie hormonale de la ménopause (THM), ne suffit pas à corriger des déséquilibres dont l’origine se situe ailleurs. Le véritable mieux-être et une santé durable reposent sur une compréhension globale du corps, car c’est un système interconnecté qu’il faut soutenir dans son ensemble.

On se sent souvent rassurées lorsque nos résultats de laboratoire se trouvent « dans la norme ». Mais pour bien interpréter ces chiffres, il faut se poser une question essentielle : que signifie réellement être normal ? Les plages de référence traditionnelles sont basées sur des moyennes issues de grandes populations, conçues pour détecter la maladie, elles ne reflètent pas nécessairement ce qui est optimal pour votre santé individuelle.

C’est pourquoi Coral met l’accent sur l’identification de plages optimales : des valeurs associées à un bien-être ressenti, à une réduction du risque de maladie et à une vitalité durable, adaptée à votre corps unique.

Repensez vos résultats de laboratoire sous cet angle, c’est adopter une approche plus personnalisée et proactive de la santé, surtout lorsque vous ne vous sentez pas bien malgré des analyses dites « normales ». Voyons plus en détail ce que mesurent vos analyses sanguines, comment les plages sont établies et explorons un exemple concret pour illustrer ce concept.

Qu’est-ce qu’un biomarqueur ?

Les biomarqueurs sont des indicateurs mesurables présents dans le sang, l’urine ou d’autres tissus, qui offrent une fenêtre précieuse sur notre santé intérieure. Ces indices biologiques jouent un rôle central tout au long du parcours de soins : prévention des maladies, diagnostic, décisions thérapeutiques, suivi des progrès et même prédiction des risques futurs. Ils englobent tout, de la tension artérielle à la température corporelle, en passant par les niveaux d’hormones ou de cholestérol.

Comme de nombreuses maladies chroniques se développent silencieusement au fil du temps, le suivi des biomarqueurs agit comme un système d’alerte précoce. Ils nous aident à écouter ce que notre corps tente de nous dire, parfois bien avant que les symptômes n’apparaissent.

Plages de référence « normales » vs optimales

Lorsqu’on effectue une analyse, on obtient la mesure d’un biomarqueur spécifique, comme le glucose ou le cholestérol. Ce chiffre est ensuite comparé à une plage de référence, soit une fourchette considérée comme typique pour une population « en bonne santé ».

Si votre résultat se situe en dehors de cette plage, cela peut signaler un problème potentiel. Cependant, même un résultat dans la norme ne garantit pas que votre organisme fonctionne de manière optimale, surtout si vous ressentez des symptômes ou présentez des facteurs de risque particuliers.

Comment les plages de référence sont-elles établies ?

Idéalement, une plage de référence est définie à partir d’analyses effectuées sur au moins 120 personnes en bonne santé, à l’aide de la même méthode. Les résultats sont ensuite classés et les 95 % centraux sont considérés comme la plage « normale ». Cela signifie que même parmi des individus sains, environ 5 % auront naturellement des résultats en dehors de cette plage.

C’est pourquoi il est essentiel d’interpréter les analyses dans le contexte global de votre santé : selon vos symptômes, votre historique et surtout, comment vous vous sentez. Un résultat « anormal » ne veut pas forcément dire qu’il y a un problème.

Ces plages devraient idéalement être adaptées à l’âge, au sexe et à l’origine ethnique. En réalité, peu d’entre elles le sont. Par manque de temps, de ressources ou de données, beaucoup de laboratoires se basent encore sur des manuels, des standards historiques ou les indications des fabricants d’équipements de test.

Pourquoi ces plages peuvent être insuffisantes

Beaucoup des groupes de référence initiaux étaient composés principalement d’hommes, ce qui fait que les résultats ne reflètent pas toujours la biologie et les besoins de santé des femmes. Ce n’est qu’en 1993 que l’inclusion des femmes et des minorités dans les essais cliniques est devenue obligatoire et en 2015 que le NIH a instauré la politique du sexe comme variable biologique, exigeant que les chercheurs tiennent compte du sexe dans la conception et l’analyse des études.

Une représentation inclusive, par sexe, âge, origine et mode de vie, permet une médecine plus juste et personnalisée. Heureusement, la recherche actuelle tend de plus en plus vers cette diversité.

De plus, même les groupes dits « sains » peuvent inclure des personnes ayant des habitudes de vie sous-optimales ou des maladies non diagnostiquées, ce qui fausse les moyennes et abaisse le seuil de ce qui est considéré comme « normal ».

Les plages optimales

La médecine personnalisée évolue, plaçant les plages optimales au centre de cette transformation. Ces fourchettes plus précises, situées à l’intérieur des plages de référence traditionnelles, reflètent mieux ce qui soutient l’énergie, la résilience, le soulagement des symptômes et la santé à long terme.

Le « normal » varie selon l’âge, le sexe, la phase de vie, le mode de vie et les objectifs de santé. Durant des périodes comme la puberté, la grossesse ou la ménopause, ces plages optimales deviennent un repère beaucoup plus pertinent.

Ancrées dans la recherche et l’expérience clinique, elles font le pont entre les chiffres bruts et la santé réelle. Elles demandent une interprétation contextuelle, en tenant compte des symptômes, des tendances et de l’ensemble des biomarqueurs. Cette approche permet d’agir plus tôt, de prévenir la maladie et de viser un véritable bien-être.

Nous pouvons désormais examiner un bon nombre de  biomarqueurs sous un nouvel angle et les classer à l’aide de cette échelle :

  • Bas : En dessous de la plage de référence, peut indiquer une carence
  • Sous-optimal : Dans la plage, mais plus bas que l’idéal
  • Optimal : Idéal pour la santé
  • Au-dessus de l’optimal : Dans la plage, mais plus élevé que souhaitable
  • Haut : Au-dessus de la plage de référence, peut indiquer un excès

Exemple : l’insuline à jeun

Qu’est-ce que c’est ?

L’insuline à jeun correspond à la quantité d’insuline présente dans le sang après plusieurs heures sans manger, généralement le matin avant le déjeuner. L’insuline est une hormone importante : elle agit comme une « clé » permettant au glucose (issu des aliments) d’entrer dans les cellules pour être utilisé ou stocké, réduisant ainsi la glycémie. Elle influence aussi le stockage des graisses, le métabolisme des protéines et l’équilibre énergétique global.

Pourquoi c’est important ?

L’insuline à jeun est un indicateur précoce puissant de la résistance à l’insuline, bien avant que la glycémie ne devienne anormale. La résistance à l’insuline se produit lorsque les cellules deviennent moins sensibles à l’action de l’insuline, obligeant le corps à en produire davantage. Ce surplus d’insuline entretient un cercle vicieux.

Les personnes plus sensibles à l’insuline ont besoin de beaucoup moins d’insuline pour maintenir une glycémie stable, ce qui réduit le risque de résistance à l’insuline, de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires et d’autres troubles métaboliques.

Normal vs optimal

Selon Medscape, la plage de référence pour l’insuline à jeun est ≤ 150 pmol/L, soit une plage très large. De nombreux experts en santé métabolique estiment qu’elle est trop élevée.

Les études actuelles ne s’entendent pas encore sur une valeur « optimale » précise, mais plusieurs suggèrent que des niveaux proches de 50 pmol/L s’alignent avec un état de santé métabolique idéal.

Autrement dit, bien que les valeurs dites « normales » puissent aller jusqu’à 25 µIU/mL, les niveaux réellement optimaux pour la santé à long terme seraient beaucoup plus bas, généralement entre 15 et 50 pmol/L, pour une meilleure protection contre les maladies chroniques.

L’approche de Coral

Chez Coral, nous allons au-delà des simples plages « normales » pour les biomarqueurs les mieux documentés. Nous vous aidons à comprendre vos résultats dans leur contexte : selon vos symptômes, votre étape de vie, vos objectifs et l’évolution dans le temps.

Ce passage d’une médecine réactive à une médecine proactive vous permet d’agir avant l’apparition de la maladie et de viser un niveau supérieur de bien-être.


Avertissement : Les informations fournies ici sont fournies uniquement à titre informatif uniquement. Elles ne constituent pas un avis médical. Consultez toujours votre médecin ou votre prestataire de soins de santé pour déterminer ce qui convient le mieux à vos besoins de santé individuels.

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